Au premier semestre de cette année, la diminution, légère mais continue de l’activité des services à la personne s’est poursuivie au même rythme qu’en 2016 et 2017 : environ 2% par rapport au premier semestre de l’année précédente, selon l’ACOSS et la DARES. La masse salariale est restée stable, la baisse des heures travaillées ayant été compensée par la hausse du salaire horaire.
Ces chiffres doivent être analysés avec attention, car plus de 60% des heures d’intervention sont réalisées au bénéfice des personnes âgées et des personnes handicapées. Chacun sait que leurs besoins sont loin d’être satisfaits, la stagnation ou la baisse du volume d’heures d’intervention est un signe qui doit inciter les décideurs à rechercher des solutions pérennes de financement, il est vrai dans un contexte budgétaire tendu.
Sur les 9 premiers mois de l’année, les clients d’AssiDom demandent des heures d’intervention plus nombreuses et plus techniques – 103 heures /mois au lieu de 94 /mois en 2017 –, aussi bien en mode mandataire que prestataire. De ce fait malgré la stabilité de l’activité, le chiffre d’affaires devrait être en augmentation sensible cette année.
Pour répondre aux besoins d’accompagnement des personnes en situation de handicap, il faut des intervenants ayant les compétences techniques et comportementales, qui doivent être rémunérés en proportion. AssiDom s’y efforce, en dépit des taux horaires de la PCH qui sont trop bas pour couvrir les coûts. En particulier à Paris, le taux de la PCH est resté inchangé en 2018 par rapport à l’année précédente.
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